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Les éléments clés et les recommandations faites lors de l’informelle réunion entre le Comité pour l’élimination de toute forme de discrimination a l’égard des femmes et les agences de l’ONU, les programmes et fonds, les ONG et intervenants, concernant une Recommandation Générale sur les femmes âgées et sur leurs droits.

Par Bridget Sleap, Responsable de HelpAge International

Centre de l’ONU, New York, 44ème session du CEDAW

21 Juillet 2009

Introduction

Cette réunion a permis à CEDAW, aux agences de l’ONU, aux programmes et fonds, aux ONG et aux intervenants d’identifier dans quels domaines la protection du droit des femmes âgées doit être améliorée et cela a permis de faire des recommandations sur les problèmes les plus importants.

La présidente du CEDAW et membre du groupe de travail sur la Recommandation Générale, Madame Ferdous Ara Begum, a introduit la Recommandation Générale en soulignant les points les plus importants de la concept note sur une Recommandation Générale, CEDAW/C/2009/II/WP.1/.

Plusieurs déclarations ont été faites par les représentants de la Division des Nations Unies pour la Promotion de la Femme et par ceux du Haut Commissariat pour les Réfugiés. Des remarques furent aussi faites par les ONG suivantes : l’ONG sur le statut des femmes et l’ONG sur le statut des femmes âgées, les Grey Panthers for Elderly, Global Action on Aging, la plus grande Association de Rochester sur le troisième âge, Human Rights Watch et le Réseau National des Femmes de Timor-Leste.

Des commentaires furent émis par les membres de Comité suivant: Mme Soledad Murillo de la Vega, Mme Meriem Belmihoub-Zerdani et Mme Yoko Hayashi.

Les femmes âgées ont le droit de vivre dignement

Ces commentaires et recommandations ont finalement permis de conclure que les femmes âgées ont le droit de vivre dignement. La contribution qu’elles apportent au fil de leur vie à leur famille, à la communauté et à la société doit être mieux reconnue et leurs droits doivent être mieux respectés.

Le support apporté à la Recommandation Générale

Un large soutien envers la rédaction de la Recommandation Générale a été exprimé par les membres des comités, par les agences de l’ONU et par les ONG. Docteur Carolyn Hannan, directeur de la Division des Nations Unies pour la Promotion de la Femme a exprimé son large soutien à l’égard de cette initiative prise par le comité CEDAW. De plus, les efforts permanents des ONG, qui ont constamment encouragé l’ONU à prendre des actes appropriés concernant les droits des femmes âgées au cours de ces dix dernières années, ont été salués. En retour, les ONG ont exprimé leur encouragement et leur soutien au Comité CEDAW et à Mme Begum pour leur travail effectué sur la Recommandation Générale et les ONG ont fait remarquer que ce travail peut être à l’origine d’une éventuelle convention internationale sur le droit des personnes âgées. Les ONG ont vivement conseillé l’adoption rapide de cette Recommandation Générale.

Une Recommandation Générale encouragerait le comité à demander de façon systématique aux pays membres dans quelle mesure ils mettent en œuvre la convention sur les droits des femmes âgées grâce aux rapports périodiques et elle encouragerait l’usage du protocole optionnel pour aborder le droit des femmes âgées.
La Recommandation Générale était aussi vue comme un bon moyen de réaliser des travaux sur le vieillissement afin de développer une analyse plus fine des questions liées au genre ainsi qu’a l’âgisme.

Les éléments clés soulevés

Plusieurs thèmes furent abordés en plus de ceux évoqués par Mme Begum dans son concept-note (voir plus haut). Les aspects généraux sur les questions de l’âge sont tout a fait reconnus, cependant l’importance des relations entre hommes et femmes nécessite une approche qui prenne en compte le cycle de vie en général.

L’attention fur portée sur des situations spécifiques auxquelles font face les femmes âgées lors des conflits armés et en cas de déplacement forcé de population. Elles sont souvent incapables de fuir les persécutions et les conflits et ont souvent du mal à demander l’asile lorsqu elles sont illettrées. Les procédures d’asile doivent prendre en compte l’âge et le genre. L’accès des femmes âgées aux soins de santé est parfois bafoué à cause de leur statut légal, d’un manque de documentations, à cause des moyens de transport, de la langue et des barrières culturelles. Elles peuvent souffrir de troubles liés à un traumatisme, leur santé reproductive peut être ignorée et les réseaux de soutien social désintégrés. Les femmes âgées sont souvent laissées pour contre dans les camps de réfugiés quand les autres retournent chez eux et elles ne sont pas considérées dans les moyens d’établir la paix. Les femmes âgées peuvent aussi être victimes de viol et de violence sexuelle dans les situations de post-conflits.

L‘hétérogénéité du groupe que forment les femmes âgées et les problèmes de discrimination qu’elles subissent ont aussi été évoqués.
La Recommandation Générale est censée jouer un rôle important dans le travail du comité pour évoquer la nature multi dimensionnelle des discriminations.

Le problème concernant les besoins inégaux des soins palliatifs des femmes âgées fut évoqué et l’attention fut aussi portée sur les conséquences physiques et psychologiques que rencontrent ces femmes en l’absence de soins palliatifs.

Beaucoup de femmes âgées ont été négativement touchées par la crise économique et cette réunion a indiqué que les Etats doivent prendre des mesures permettant de couvrir leurs besoins. L’attention fut portée sur les soins gratuits qu’apportent les femmes âgées à leur entourage et qui permettent ainsi  aux Etats de fonctionner.

Les recommandations faites au groupe de travail

Le groupe travaillant sur la rédaction de la Recommandation Générale fut prié d’ajouter les éléments suivant au sein de la recommandation :
- L’importance de rédiger la recommandation selon une approche prenant en compte le cycle de vie en général.
- La discrimination a l’égard des femmes dans le monde du travail et l’impact que ceci a lorsqu’elles sont plus âgées.
- La persistance et l’impact des discriminations de jure à l’égard des personnes âgées
- La prépondérance de la violence à l’égard des femmes et comment ceci peut se transformer en abus lorsque ces femmes vieillissent.
- L’impact qu’ont les stéréotypes négatifs concernant les femmes âgées.
- La difficulté que rencontrent les femmes âgées en cas de déplacement forcé et en l’absence de documentation.
- Les besoins inégaux des femmes âgées concernant les soins palliatifs afin d’améliorer leur qualité de vie. 
- Appliquer la convention en tenant compte des programmes déjà existants.
- Eliminer et interdire toute forme de discrimination liée à l’âge ou au sexe.
- Souligner les différentes formes de discriminations et les obligations qui incombent aux Etats selon l’article 2.
- L’importance de prendre en compte les commentaires généraux faits dans d’autres traités (ex : article 20 de la Convention sur les Droits Sociaux Culturels et Economiques.)


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