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France: Raffarin Refuse de Retirer le Texte sur la Dépendance

Le Monde

May 4, 2004

"Il nous faut 9 milliards d'euros d'ici 2008 pour être à la hauteur des attentes des personnes âgées et des personnes handicapées", a souligné M. Raffarin.

Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin a refusé mardi à l'Assemblée de reporter l'examen du projet de loi sur la dépendance, affirmant que les "événements de l'été dernier" imposent de prendre des "décisions en temps et en heure".

"Je ne serai pas le premier ministre qui, après les événements de l'été dernier, n'aura pas demandé à l'Assemblée nationale de prendre des décisions en temps et en heure pour que nous soyons à la hauteur de la situation", a-t-il dit en réponse à une question du chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault.

"Je vois bien là où on voudrait m'emmener, c'est-à-dire dans une situation de non-décision après avoir décidé combien il était nécessaire d'agir face à une situation dont nous avons tous mesuré la gravité", a ajouté le premier ministre. "Oui à la journée nationale de solidarité, libre en fonction des entreprises, en fonction des services publics, avec évidemment une solution de repli. Quand il n'y a pas d'accord possible, ce sera le lundi de Pentecôte, mais nous souhaitons qu'il y ait un accord", a-t-il noté.


9 MILLIARDS D'EUROS D'ICI 2008 

"Il nous faut 9 milliards d'euros d'ici 2008 pour être à la hauteur des attentes des personnes âgées et des personnes handicapées", a souligné M. Raffarin.

"Je ne demande pas à la représentation nationale de dire oui à des prestations et de se taire sur les financements", a ajouté le premier ministre, qui a souvent accusé le gouvernement Jospin de ne pas avoir financé l'allocation personnalisée d'autonomie (APA).

"La responsabilité de mon gouvernement, c'est de dire oui aux prestations mais aussi évidemment aux efforts nécessaires. Pour ces efforts, après des discussions ouvertes, le gouvernement s'est montré attentif à la représentation nationale. Nous avons accepté de tenir compte des idées des uns et des autres", a-t-il insisté.

Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, lui demandait de "surseoir à l'examen" du projet de loi sur le financement de la dépendance des personnes âgées et du handicap, qui doit être examiné à partir de mardi soir dans l'hémicycle, jusqu'à ce que la "réforme globale" de l'assurance-maladie soit présentée.

"En choisissant de faire travailler un jour de plus, non payé, vous commettez la même erreur que dans le dossier des retraites. Vous faites supporter l'effort de solidarité sur les seuls salariés et vous remettez même en cause la durée légale du travail", a affirmé M. Ayrault.

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