Home |  Elder Rights |  Health |  Pension Watch |  Rural Aging |  Armed Conflict |  Aging Watch at the UN  

  SEARCH SUBSCRIBE  
 

Mission  |  Contact Us  |  Internships  |    

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pénibilité : mise en place d'un groupe de travail sur les départs anticipés

AFP-Figaro

France

31 octobre 2005

 

Les partenaires sociaux ont annoncé mercredi, à l'issue d'une réunion à Paris sur la pénibilité au travail, la mise en place d'un groupe de travail paritaire sur les départs anticipés des salariés occupant des métiers pénibles et leur financement, qui se réunira avant le 6 décembre. 

Lors de leur cinquième séance de négociation, au cours de laquelle a été abordée pour la première fois la question de la réparation du préjudice causé par le travail pénible, le Medef a présenté des "éléments de réflexion" sur les dispositifs existants. 

Les syndicats ont refusé de discuter sur cette base et ont obtenu que soit mis en place un groupe de travail paritaire, qui traitera du bilan des dispositifs existants, des "possibilités de réaménagement" de ces dispositifs et de leurs financements dédiés pour la prise en compte de la pénibilité, et enfin de l'examen "de toute autre proposition".

"Le mot de +réparation+ était en train de devenir tabou", a commenté Jean-Christophe Le Duigou (CGT) à l'issue de la séance, précisant que, "dans le texte du patronat, la notion de départ anticipé ne figurait pas formellement".
"Avec le groupe de travail, on est au coeur des enjeux", a-t-il ajouté, appelant par ailleurs "les salariés à peser plus fort" dans la négociation.

"Aujourd'hui, on n'a pas rompu la négociation, a affirmé Joseph Thouvenel (CFTC), et on a réussi à associer les mots 'réparation' et 'financement', maintenant rendez-vous le 6 décembre", date fixée pour la prochaine réunion.
La négociation sur la pénibilité au travail résulte de la loi sur les retraites d'août 2003, qui demandait aux partenaires sociaux d'engager des négociations sur les modalités de départ à la retraite anticipée pour les salariés ayant effectué des métiers pénibles. 

Engagée en février, la négociation a jusqu'ici avancé à très petits pas. Le patronat a progressivement accepté de donner une définition de la pénibilité, et reconnu que le stress au travail pouvait entraîner des problèmes de santé, mais la question de la cessation anticipée d'activité bloque sur le problème du financement, le patronat refusant une répercussion sur le coût du travail.


Copyright © Global Action on Aging
Terms of Use  |  Privacy Policy  |  Contact Us