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Le PS demarre se Etats Generaux des aines
La
Libre Belgique
Belgique
29
novembre 2005
Le PS a lancé ce dimanche, à Liège, ses états généraux des aînés, une sorte de laboratoire à idées qui, durant deux mois, va parcourir la Wallonie et Bruxelles à la rencontre des usagers et de leurs préoccupations.
En marche de ce congrès, Elio Di Rupo est revenu sur l'actualité récente et notamment le pacte de solidarité entre les générations, on le sait, rejeté par les syndicats. Le président du PS appelle désormais travailleurs et syndicats à la raison. Le pacte doit être appliqué.
« Il se fait que dans les compromis obtenus, on est allé le plus loin possible. Je comprends le sentiment que peuvent ressentir certains travailleurs, certains responsables syndicaux. Mais il y a un grand danger que nous devons mesurer : si on ne parvient pas à un minimum d'accord au niveau du pays, entre patrons et syndicats - car c'est là que se trouve le noeud, plus que par rapport au Gouvernement, parce que le gouvernement a à la fois la politique sur le long terme et tient compte aussi du rapport entre les patrons et les syndicats - demain ce seront les régions qui vont négocier », explique Elio Di Rupo.
Et de continuer sur sa crainte de voir la Flandre, la Wallonie et Bruxelles agir différemment : « ça pourrait conduire à une perte de compétitivité substantielle à l'intérieur du pays, notamment pour des entreprises wallonnes. Et je suis très inquiet que, pour certains aspects qui sont respectables et que je peux comprendre, on soit en train de jouer avec le feu. Je pense que c'est une responsabilité que personnellement le parti socialiste ne veut pas prendre. Le parti socialiste veut garder les accords interprofessionnels au niveau du pays. Et c'est vrai que tout le monde doit faire un petit effort pour trouver un compromis. Mais ça c'est la vie. »
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