Procédant hier, à la réception des locaux rénovés du Centre médico-social de l’Ipres, Mme Innocence Ntap Ndiaye, ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et des Organisations professionnelles, a relevé l’intérêt de la diversification de l’offre de services en matière de sécurité sociale. Ce qui permet, selon elle, de mieux prendre en compte les nouvelles exigences

. « La sécurité sociale ne saurait se réduire simplement au service des pensions de retraite. Le contexte actuel nous commande d’aller au-delà en se concentrant sur un type de service comprenant une gamme variée de prestations », a déclaré le ministre.

Le Centre médico-social rénové par l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) à hauteur d’un milliard 500 millions Cfa, possède l’un des plateaux techniques les plus relevés des établissements de santé du pays. La diversité des spécialités offre la possibilité de prendre en charge des pathologies fréquentes chez les personnes âgées.

On y trouve des services d’ophtalmologie, de chirurgie générale, de radiologie numérique, de médecine générale, des laboratoires d’analyses médicales en biologie, en bactériologie, en gériatrie, entre autres. « Structure ultra moderne répondant aux meilleurs standards, en matière de santé de la personne âgée, l’orientation générale du Centre s’articule désormais autour de la coordination entre opérateurs et intervenants pour développer une offre diversifiée et ouverte à tous les malades. L’accent est mis sur l’égalité de tous au plateau technique, à toutes les formes de consultations, aux méthodes de diagnostic et à l’accès aux médicaments en pharmacie qui sont distribués gratuitement aux bénéficiaires », déclare M. Alassane Robert Diallo, directeur de l’Ipres.

Le système de contractualisation confère à la structure l’avantage de fournir une meilleure qualité des prestations en cardiologie, en urologie, en endoscopie, en fibroscopie, entre autres. Cet éventail de spécialités pourrait être complété par l’ouverture d’un service d’urgence réanimation. « Je voudrais aussi souligner qu’un service d’urgence-réanimation, animé par un spécialiste, pourra avoir sa place. Il prendra en charge les comas diabétiques, les accidents vasculaires cérébraux, les chutes malencontreuses avec atteintes de fémur ou encore d’autres traumatismes », fait remarquer le président du conseil d’administration, Mamadou Racine Sy. Les retraités de l’intérieur bénéficieront aussi des prestations de qualité. L’Ipres compte, en effet, implanter des structures semblables avec des plateaux techniques relevés dans les régions. « Au centre, l’approche thérapeutique sera caractérisée par sa territorialité dans la mesure où les objectifs de relèvement du plateau technique et de renforcement de la coordination vont aussi concerner les antennes régionales qui, dans un proche avenir, connaîtront les mêmes niveaux de prestations. Déjà, les régions de Thiès et de Saint-Louis ont été choisies pour disposer de véritables centres médicaux qui vont offrir les mêmes prestations », annonce le président du conseil d’administration de l’Ipres, Mamadou Racine Sy, qui a aussi fait savoir que les ressources humaines bien formées seront recrutées pour combler le déficit d’agents. La capacité d’accueil du Centre médico-social tourne autour 250 patients en moyenne par jour.

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