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Circadin : efficacité et innocuité à long terme chez les seniors souffrant d'insomnie 


Senior-Actu.com


16 Juin 2009


France

Circadin : efficacité et innocuité à long terme chez les seniors souffrant d'insomnie


Ce médicament est recommandé pour le traitement des troubles du sommeil. Il a d’ores et déjà été approuvé par l'organisme de réglementation pharmaceutique de la Commission européenne et le ministère israélien de la Santé pour le traitement à court terme de l'insomnie primaire, laquelle se caractérise par une mauvaise qualité du sommeil chez les patients âgés de 55 ans et plus. 

Son approbation, rappelle le laboratoire dans son communiqué, « repose sur des études cliniques qui ont montré des effets positifs sur la qualité du sommeil, l'induction du sommeil et, surtout, l'état de vigilance et de fonctionnement le lendemain ». 

Ce nouvel essai comparatif avec placebo mené à double insu, auquel ont participé plus de 790 patients souffrant d'insomnie âgés entre 18 et 80 ans, montre qu'un traitement continu de six mois avec ce médicament « est à la fois sûr et efficace » affirme le laboratoire. 

Et de préciser : « des améliorations ont en effet été observées dans la latence d'endormissement, la qualité du sommeil et l'état de vigilance matinale, particulièrement chez les patients plus âgés, sans aucun symptôme de privation et effet rebond de l'insomnie ». 

« Nous sommes très satisfaits de ces résultats provisoires de phase III » affirme le professeur Nava Zisapel, directrice scientifique de Neurim Pharmaceuticals. « Le Circadin, qui s'est avéré auparavant être un traitement à court terme unique destiné aux patients souffrant d'un sommeil de mauvaise qualité, a maintenant démontré son efficacité et son innocuité à long terme ». 

En France, le Circadin est commercialisé par le laboratoire Lundbeck. 

Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Pourtant, les rythmes de vie soutenus imposés par la société nous amènent à considérer le fait de dormir comme un moment de bien-être pour certains, comme un luxe ou une perte de temps pour d’autres. 

Actuellement, si environ 40% des personnes de plus de 75 ans estiment mal dormir, c'est en partie dû aux modifications physiologiques du sommeil avec l'âge. De fait, en vieillissant, le sommeil devient moins profond et la production de mélatonine dans le cerveau chute drastiquement. 

Or cette hormone, sécrétée à la tombée du jour et durant toute la nuit, participe à la régulation de notre horloge interne. Plus concrètement, la mélatonine favorise l'endormissement et le maintien du sommeil. 

Avec le lancement du Plan d'actions sur le sommeil en 2007, le gouvernement a voulu sensibiliser l'opinion publique comme les professionnels de santé à la priorité de santé publique que représente la lutte contre les troubles du sommeil. 

Les données recueillies par l'INPES en décembre 2007 montrent que 62% des Français doivent faire face au moins une fois dans leur vie à un trouble du sommeil et 45% pensent ne pas dormir suffisamment. Sur la plus haute marche du podium de ces troubles nocturnes, l'insomnie touche 20% à 30% de la population. Et parmi ces personnes, 10% sont affectées de manière chronique. 

Or, mal dormir nuit à la santé... Faut-il le rappeler ? Dormir est un besoin vital et la majorité d'entre nous associe le coucher à un moment de plaisir. En revanche, peu de gens sont conscients des lourdes conséquences sur la santé que peut engendrer une mauvaise qualité de sommeil. 

Bien au-delà de l'irritabilité de celui qui se lève du pied gauche, les troubles du sommeil sont des facteurs aggravants de la dépression, de maladies cardiovasculaires, de l'obésité et même, selon une étude récemment publiée, de cancer du sein ! 

Alors qu'en premier lieu, une meilleure hygiène du sommeil permettrait de réduire de manière significative une partie des épisodes d'insomnies, la réponse la plus fréquente apportée par le corps médical reste la prescription de psychotropes, en particulier les benzodiazépines. Ces médicaments sont d’ailleurs les plus prescrits en France. 

Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), 15 à 20 % des Français en prennent de manière ponctuelle, 10% au moins une fois par an et 5% de manière régulière. Avec près de 70 millions de boîtes consommées chaque année, la France reste de loin le champion européen du recours aux somnifères. 

Pourtant, comme la HAS le déclarait en 2007 : « de nombreux travaux soulignent qu’actuellement, en France, il n’est pas fait bon usage des psychotropes tant en ce qui concerne la prescription que la consommation ». Et cette situation est particulièrement persistante chez les seniors. Dans l’Hexagone, un quart des personnes entre 65 et 74 ans et un tiers au-delà, prennent des médicaments pour dormir. 

Or, la surconsommation de ces médicaments entraîne d'une part un phénomène d'accoutumance et d'autre part des effets délétères qui peuvent être graves (chutes, perte de mémoire…), alors même que des études scientifiques ont montré qu'ils n'avaient que peu d'effet sur l'amélioration de la qualité du sommeil. La situation est telle que le ministère de la Santé a mis en place en 2007 un programme visant à améliorer la prescription des psychotropes chez les personnes âgées. 

Le sommeil, comment ça marche ? 
Au cours de la nuit, le sommeil se divise en 4 à 6 cycles d’une durée d’environ 90 minutes. 

Chaque cycle se compose d'une phase de sommeil lent suivie d'une phase de sommeil paradoxal. 
Le sommeil lent vient immédiatement après l'endormissement. La respiration devient ample et régulière, la température du corps diminue, tout comme l'activité cérébrale. 

Cette première phase dure environ 80 minutes et aboutit au sommeil profond (phase 4). Au cours d’un cycle de sommeil, le réveil est d’autant plus difficile que le sommeil est profond. 

Succédant au sommeil lent profond, le sommeil paradoxal est un état très particulier qui occupe 20 à 25% de la période totale du sommeil. Il est appelé ainsi car, à l'inverse du sommeil lent, l'activité cérébrale y est intense et quasi identique à celle qu'on peut enregistrer lors de l'éveil. 

C'est la phase durant laquelle l’individu rêve. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le corps est immobile, complètement au repos. Lors du sommeil paradoxal, tous les muscles sont relâchés, seuls les yeux ont des mouvements de va-et-vient rapides. Pour les hommes, le pénis est en érection. Les phases de sommeil paradoxal sont généralement plus longues en fin de nuit. Elles se terminent par une phase d'éveil brève où le sujet est capable de décrire très précisément le rêve qu'il était en train de faire. 

Souvent, ce micro-réveil est inconscient chez le sujet jeune, mais perçu par le sujet âgé. Avec l'âge, le sommeil a tendance à être plus léger, les phases de sommeil profond diminuent ou même disparaissent. 

Conseils pour une bonne hygiène du sommeil 
• Limiter la consommation de boissons excitantes comme le café, thé ou le coca-cola 
• Eviter de trop manger et de boire de l'alcool le soir 
• Ne pas regarder la télévision, travailler ou manger au lit. La chambre doit être réservée au sommeil et à l'activité sexuelle 
• Le sport a un effet excitant qui nuit au sommeil. Éviter autant que possible d'en faire après 20 heures 
• Réserver une demi-heure avant le coucher à des activités de détente, telles que la lecture ou la musique 
• La chambre doit être aérée, silencieuse et obscure. La température doit y être comprise entre 18 et 20 degrés 
• Maintenir (autant que faire se peut) des horaires de coucher et de lever réguliers 
• Avoir une bonne literie 


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