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On comprend mieux pourquoi les personnes âgées ont la mémoire qui flanche


 www.lesoir.be


12 Août 2009

 

France

« Lorsqu’elle est trouvée en trop grande quantité », cette protéine -la préséniline 1- est impliquée dans l’apparition « de troubles de la mémoire chez le sujet âgé », a déclaré mercredi à l’Associated Press le Dr Jean Mariani, laboratoire de neurobiologie des processus adaptatifs (Université Pierre et Marie Curie/CNRS).


Dans le domaine cognitif, on observe une « très grande hétérogénéité, des variations importantes selon les individus », ajoute-t-il. « Certaines personnes ont, à 80 ans, la même mémoire qu’à 50. D’autres, au contraire, souffrent très tôt de troubles cognitifs », poursuit-il en n’écartant pas l’espoir, à terme, de traiter ces troubles « en diminuant l’accumulation excessive de préséniline 1 ».


C’est en étudiant le rôle de cette protéine, dont la mutation est impliquée dans les formes génétiques de la maladie d’Alzheimer que les chercheurs ont fait cette découverte. « Nous avons fabriqué des souris qui portaient la mutation », mais la surprise est venue du groupe témoin de souris normales chez qui on a relevé un niveau élevé de préséniline 1 normale (non mutée).


Dans ces deux groupes de souris, les chercheurs ont mesuré l’influx nerveux et certaines parties des neurones, les cellules nerveuses. Résultat : même dans sa forme normale, c’est-à-dire non mutée, cette protéine en excès avait une action sur la mémoire.


Des études récentes montrent que dans le cerveau des personnes âgées, qu’elles soient ou non atteintes de la maladie d’Alzheimer, le taux de préséniline 1 augmente. Cette dernière « peut être un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer », a observé Jean Mariani qui ajoute que cette hypothèse est une piste à creuser.


Jusque-là, dans le domaine de cette démence, les chercheurs s’étaient penchés sur les plaques amyloïdes, la protéine dont l’existence signait la maladie d’Alzheimer.


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