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Le pouvoir d'achat des retraités se dégrade

Par Meziane Rabhi, Liberte-Algerie

Algerie

1er novembre 2005


Ils sont environ 80% des retraités dont la pension est liée au SNMG. Ils vivent cette dégradation du pouvoir d'achat, par le fait que la plupart d'entre eux ont à leur charge leurs enfants qui sont en chômage. 

"Le pouvoir d'achat des retraités comme celui des travailleurs actifs se dégrade de plus en plus." C'est ce qu'a déclaré, hier, M. Azzi, secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs retraités, sur les ondes de la radio Chaîne III.

L'incidence de l'augmentation du SNMG sur les retraites, explique M. Azzi, est positive sur certaines catégories, celles qui perçoivent le minimum commun ainsi que les moudjahidine. Ils sont environ 80% des retraités, dont la pension est liée au SNMG. Les retraités vivent cette dégradation du pouvoir d'achat, précise le secrétaire général de la FNTR, par le fait que la majorité d'entre eux ont à leur charge leurs enfants qui sont au chômage. "C'est une situation assez pénible", regrette Azzi qui souhaite "une amélioration". 

Le secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs retraités avance dans ce sens une série de recommandations, émises lors du dernier congrès de la fédération, pour relever "un peu" le pouvoir d'achat des retraités, sans pour autant mettre en péril le système de retraite. Azzi cite comme exemple la baisse de l'impôt sur le revenu global en justifiant la revendication par le fait que "la pension de retraite n'est pas un salaire". Le retraité, souligne le SG de la FNTR, paye autant qu'un travailleur en activité. "Ce qui n'est pas normal", juge-t-il. Azzi affirme que la fédération des retraités a demandé l'exonération de l'IRG jusqu'à la limite de 15 000 dinars. "Malheureusement jusqu'à présent, nous n'avons pas eu d'écho", regrette le secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs retraités, en dépit d'une large diffusion des recommandations. 

Au-delà de l'exonération de l'IRG, M. Azzi parle d'une dizaine de revendications. La FNTR a posé le problème des allocataires, ceux qui ont moins de 15 années de cotisations et qui ne perçoivent même pas le minimum légal. La fédération a demandé à ce que ce minimum soit appliqué pour tous ceux qui ont au moins cinq années de cotisations. 200 000 personnes environ sont concernées. M. Azzi estime que "c'est très possible, c'est faisable, et les finances actuelles du pays peuvent les supporter".

La deuxième revendication concerne les minimas, c'est-à-dire ceux qui perçoivent aujourd'hui 75% du SNMG. La FNTR souhaite l'alignement de ce minimum au SNMG. En d'autres termes, la fédération veut faire du SNMG une pension minimum garantie. Le budget de la caisse de retraite, selon M. Azzi, est de plus de 120 milliards de dinars par an. La situation de la caisse, ajoute-t-il, "est bonne et équilibrée". Le secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs retraités affirme, par ailleurs, "qu'une révision de l'âge légal de la retraite n'est pas envisagée".


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