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L'âge obligatoire du départ en retraite, une idée qui déplaît

Par Martine Picouët, Le Monde 

30 avril 2006 

Qui doit financer les retraites ? La question devient cruciale : en 2050, les plus de 60 ans et les moins de 15 ans réunis formeront plus de la moitié de la population mondiale. Pour donner des éléments de réponse, la banque HSBC, en collaboration avec l'Oxford Institute of Ageing, a publié mercredi 26 avril "L'avenir de la retraite, ce que le monde souhaite". Ces deux organismes britanniques ont mené cette étude à la fin 2005 auprès de 21 000 personnes de plus de 18 ans réparties dans 20 pays. 

A l'échelle mondiale, 43 % des personnes interrogées estiment que la charge du coût de leur retraite leur revient. Mais ce pourcentage se nuance d'un pays à l'autre. Ainsi, 66 % des Américains voient les choses de cette manière, contre 31 % des Français.

Dans l'ensemble, les sondés sont 30 % à penser que le financement des retraites relève de la responsabilité de l'Etat. Un taux qui monte à 44 % pour la seule France. Ainsi, 36 % des personnes dans le monde, mais 54 % en France, souhaitent que le gouvernement impose une épargne individuelle obligatoire pour les aider à être autonomes financièrement durant leur retraite. En revanche, elles sont peu nombreuses à vouloir que l'Etat augmente les impôts pour financer la retraite (12 % dans le monde et 7 % en France).

Quant à l'âge du départ à la retraite, 72 % des personnes interrogées sont opposées à l'idée d'un âge obligatoire. Un même pourcentage souhaite conserver une activité professionnelle, qu'elle soit en alternance ou à temps partiel, et que ce soit pour des raisons financières (25 %) ou pour maintenir une activité physique (21 %).

Les enquêteurs ont également interrogé 6 000 employeurs dans le monde. Selon ces derniers, les salariés plus âgés sont non seulement aussi loyaux (58 %) et dignes de confiance (53 %) que leurs collègues plus jeunes, mais également tout aussi productifs et motivés (49 % et 45 %).

De telles opinions ne se traduisent pas forcément dans la politique salariale. "Les entreprises tardent à adopter les mesures qui leur permettraient de conserver les salariés plus âgés au sein de leurs effectifs", indiquent les auteurs. Les employeurs français considèrent ainsi qu'il n'est pas nécessaire (33 %) ni urgent (30 %) d'envisager le recrutement de salariés cinquantenaires. 

 


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