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Seniors : un «patrimoine» pour retarder l'âge à la retraite

Le Figaro

4 juin 2008

France

 

Sanctions contre les entreprises, cumul emploi-retraite et surcote, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, présente le plan du gouvernement pour l'emploi des seniors.

Encourager les seniors à retourner au travail. Revenant sur le faible taux d'emploi des plus de 55 ans en France, 38% contre 70% en Suède, Laurent Wauquiez détaillait, mardi, dans le quotidien «La Tribune», les réformes du gouvernement pour les aider à retrouver un emploi. Trois «leviers» sont mis en avant : l'application de sanctions financières aux entreprises «qui ne joueraient pas le jeu», la libéralisation du cumul-emploi retraite et une modification de la surcote. Dans le premier cas, il s'agira «d'une augmentation des cotisations retraite» pour les sociétés qui ne gardent pas les seniors. Une entreprise «vertueuse dans une branche qui ne l'est pas, ne sera pas pénalisée», précise Laurent Wauquiez. Dans le cadre du cumul emploi-retraite, deux «contraintes» pèsent actuellement sur le dispositif, selon le secrétaire d'Etat. La première : le plafonnement des revenus, en cumulant retraite et salaire, au «salaire antérieur ou 1.6 Smic si c'est plus favorable.» Deuxième contrainte : l'impossibilité pour un salarié d'être réembauché dans l'entreprise où il travaillait pendant six mois. «C'est pourquoi nous voulons donner le libre choix, mais avec des gardes fous», poursuit Laurent Wauquiez. Le cumul emploi-retraite s'appliquera ainsi à ceux qui auront au minimum 60 ans et une retraite complète, afin d'éviter le «dumping salarial».

Capitaliser après la retraite 

Troisième piste : la modification de la surcote. «Aujourd'hui, le salarié qui, disposant de toutes ses années de cotisations, choisit de continuer à travailler bénéficie d'une surcote de 3% la première année, puis 4% les années suivantes et 5% après 65 ans», explique le secrétaire d'Etat. Afin que la «surcote marche», il estime qu'elle doit payer plus. Ainsi, dès la première année, elle sera de 5% ainsi que la seconde et la troisième année. Autre piste jugée «très intéressante», le versement de la surcote sous forme de «patrimoine». Chaque année supplémentaire de travail serait ainsi mise de côté. Un salarié qui gagne 1 500 euros par mois aurait par exemple droit à une retraite de 1 100 euros. S'il continue de travailler pendant trois ans au-delà de 60 ans, il «pourrait toucher à la fin 40 000 euros.»


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