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L'Etat finance dix fois moins de préretraites qu'il y a dix ans 

Lemonde.fr 

26 Juin 2009

France

L'Etat finance dix fois moins de départs en préretraite qu'il y a dix ans, ce qui s'accompagne depuis 2002 d'une augmentation "très sensible" du chômage indemnisé parmi les plus de 55 ans, selon une étude du ministère du travail, mise en ligne lundi 29 juin.

En 2008, 8 260 salariés du privé – dont 72 % de travailleurs exposés aux dangers de l'amiante – sont entrés dans un dispositif de préretraite financé en partie ou en totalité par l'Etat, soit une baisse de 21 % par rapport à 2007. Et ce, alors qu'ils étaient 78 780 en 1998, selon le département statistique du ministère (Dares). Fin décembre, la métropole comptait 62 388 préretraités du privé dans un dispositif faisant intervenir l'Etat, près de quatre fois moins qu'en 1996. Cela a coûté 451 millions d'euros à l'Etat en 2008, hors cessation d'activité amiante, contre plus de 2 milliards d'euros en 2002, selon l'étude.

DES SYNDICATS PROPOSENT DE RELANCER LE DISPOSITIF

L'Etat a mis en place, de 1963 et jusqu'aux années 2000, des dispositifs de préretraites aux sigles divers (AS-FNE, PRP, ARPE, CAATA, CATS), pour limiter l'impact des licenciements, notamment parmi les ouvriers. Il était communément admis que cela favoriserait l'embauche de salariés plus jeunes, tout en permettant à ceux ayant connu des conditions de travail éprouvantes, voire dangereuses, de s'arrêter. Les conditions d'accès aux dispositifs ont été restreintes, la charge financière étant alourdie d'autant pour les entreprises, avant un coup d'arrêt en 2003. Mais certaines entreprises, surtout les grandes, financent par elles-mêmes des préretraites "maison", aussi appelées dispenses d'activité ou congés de fin de carrière. Elles doivent alors payer une taxe au Fonds de solidarité vieillesse, augmentée en 2007.

Plusieurs syndicats ont plaidé depuis le début de la crise économique pour le retour des préretraites, sous de nouvelles formes ou appellations. FO d'abord, puis la CGT, qui a proposé "un dispositif qui permettrait à 70 à 100 000 anciens de partir plus vite avec du tutorat et d'être remplacé obligatoirement par un jeune". A la CFDT, François Chérèque a à son tour évoqué "des préretraites progressives" ou "l'accompagnement des seniors en sous-activité – chômage partiel par exemple – par des jeunes".


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