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En Australie, les prostituées seniors doivent fuir les villes pour continuer de travailler
Australia Newswire
Australie
12
decembre 2005
Une étude réalisée par un chercheur de l'Université de la Nouvelle Angleterre en Australie, sur l'activité des prostituées en zone rurale, constate qu'en vieillissant, ces femmes doivent quitter les villes et les centres urbains de manière à pouvoir continuer à exercer leur activité.
Dans un premier temps, il est important de rappeler que les maisons closes sont légales dans la plupart des Etats australiens, même si celles-ci doivent respecter certaines conditions, comme ne pas se trouver dans des zones résidentielles, ni près d'une église ou d'une école.
Cette étude, réalisée par une université australienne, a donc porté sur l'activité des prostituées en milieu rural, indique un récent article de l'agence Reuters. L'auteur de cette enquête s'est aperçu, que d'une manière générale, les prostituées vieillissantes doivent quitter les centres villes pour la campagne, poussées par des concurrentes plus jeunes et plus séduisantes.
Comme il le souligne, « dans un métier qui est basé sur l'apparence et l'âge, il devient difficile pour les prostituées âgées de continuer à travailler. Certaines exercent cette profession depuis vingt ou trente ans. Et plus elles vieillissent, plus elles doivent s'éloigner des villes pour trouver des clients ».
L'industrie du sexe s'est donc développée en milieu rural avec l'arrivée de ces prostituées âgées. Ces femmes organisent donc des « tournées » dans le bush australiens, elles passent généralement dans les villages tous les deux mois. Elles préviennent de leur passage de manière à prévoir à l'avance, les rendez-vous avec leurs clients.
Pour réaliser cette enquête, le chercheur a étudié les petites annonces passées dans les journaux et s'est entretenu avec des prostituées. La plus âgée avait 58 ans, mais de nombreuses femmes lui ont indiqué qu'elles travaillaient régulièrement en compagnie de péripatéticiennes de 60 ou 70 ans.
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