Deux études se sont récemment penchées sur la relation qui pourrait
exister entre la
marche
et la dégénérescence mentale chez la personne âgée.
La première, menée par le Dr Jennifer Weuve de
l'école de Harvard (
Boston), s'est focalisée sur les femmes. 18 766 Américaines âgées de 70 à
81 ans ont été suivies. Les médecins ont observé, pendant deux années,
l'évolution de la mémoire chez ces personnes. Celles qui pratiquent le
plus d'activité physique obtiennent de meilleurs résultats lors des
différents tests. Les femmes qui pratiquent régulièrement la
marche
(plus d'une heure trente par semaine) voient leur risque de démence
diminuer de 20% par rapport à celles qui ne se promènent que rarement (moins
de 40 minutes).
La seconde étude, exclusivement masculine, a
concerné 2257 hommes âgés de 71 à 93 ans. Tous avaient des capacités
physiques normales pour leur âge. Les chercheurs de cette étude ont,
tout comme ceux de la première, observé que la
marche
réduisait le risque de dégénérescence mentale. Sur les 2257 hommes
suivis, 158 ont développé une démence. Ceux qui marchent le moins
voient, par rapport à ceux qui parcourent plus de trois kilomètres par
jour, leur risque de démence doubler !
Les deux études, même si elles ne se basent pas sur les mêmes
durées de marche (1h30 par semaine pour la première, 3 kilomètres par
jour pour la seconde.), sont en accord : une activité physique
régulière, comme par exemple marcher, réduirait significativement le
risque de démence. La
marche
, qui permet déjà de garder une certaine forme physique, serait
bénéfique pour la santé mentale des personnes âgées.