C'est le 10 octobre 1992 qu'a eu lieu la toute première Journée mondiale de la santé mentale, une campagne lancée par la Fédération mondiale pour la santé mentale. Au fil des ans, chaque Journée s'est attardée à un aspect différent, comme la santé mentale des femmes, des enfants ou des adolescents, ainsi que les droits de la personne, le vieillissement et le travail.
Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale vise à sensibiliser le public au lien qui existe entre la santé mentale et la santé physique. Comme le déclarait l'Organisation mondiale de la santé, « la santé mentale contribue tout autant que la santé physique au bien-être des gens, des sociétés et des pays » (traduction).
Le thème de 2005, « La santé mentale et physique à toutes les étapes de la vie » (traduction) souligne la nécessité de reconnaître l'interdépendance de la santé mentale et de la santé physique à toutes les étapes de la vie.
Cultiver la santé mentale tout au long de la vie
Le bien-être mental et physique à tout âge et à toute étape de la vie améliore la santé des individus tout en contribuant au bon fonctionnement des familles et à la prospérité des collectivités. Négliger la santé et le bien-être d'un segment de la population, que ce soit les enfants, les adultes qui travaillent ou les personnes âgées, aura des répercussions sur la société entière.
La Journée mondiale de la santé mentale est plus qu'une simple journée. Les activités se préparent des mois à l'avance et se poursuivent au-delà du 10 octobre. Des campagnes spéciales sont organisées partout dans le monde.
« La santé mentale et physique tout au long d'une vie ».
Le ministre de la Santé et du Mieux-être, Elvy Robichaud, profite de l'occasion pour accroître la sensibilisation et la compréhension des Néo-Brunswickois au sujet de l'importance d'une bonne santé mentale. « Non seulement devons-nous suivre un régime équilibré et faire de l'exercice régulièrement, mais nous devons aussi tous prendre soin de notre santé mentale; pour y arriver, nous devons apprendre à gérer le stress, maintenir de bons réseaux sociaux et chercher des moyens d'accroître notre estime de soi et notre confiance personnelle », a souligné M.
Robichaud.
L'Association canadienne pour la santé mentale offre les conseils suivants pour le maintien d'une bonne forme mentale : rêvassez, « collectionnez » les moments positifs, apprenez à maîtriser les pensées négatives, faites une chose à la fois, faites de l'exercice, amusez-vous, déterminez vos objectifs personnels, écrivez un journal, faites preuve d'humour, faites du bénévolat, prenez soin de vous.
En outre, les services à la santé mentale deviennent de plus en plus accessibles aux gens du Nouveau-Brunswick au fur et à mesure de la mise en ouvre du Plan provincial de la santé, Un avenir en santé.
« Une des priorités de notre gouvernement est d'assurer à la population néo-brunswickoise un meilleur accès à des soins de santé de qualité, a souligné M. Robichaud. Nous sommes donc déterminés à offrir aux gens du Nouveau-Brunswick plus de possibilités d'améliorer leur santé mentale, leur mieux-être et leur qualité de vie. »
M. Robichaud a affirmé que les nouveaux investissements effectués cette année dans les services à la santé mentale amélioreront le système d'intervention en moment de crise en santé mentale et augmenteront l'accessibilité des services psychiatriques dans les régions rurales, grâce à la mise en ouvre d'un programme de télésanté
mentale.
« Grâce à ces nouveaux services, chaque région possédera maintenant les outils pour offrir des services de soutien appropriés aux personnes souffrant de troubles mentaux le plus près de leur domicile possible », a ajouté M.
Robichaud.
On estime qu'un Canadien sur cinq souffre d'une maladie mentale à un moment donné de sa vie. Les problèmes de santé mentale comprennent les symptômes de dépression et d'anxiété, la consommation d'alcool, l'usage d'autres drogues, le jeu compulsif, et les comportements antisociaux comme le vol, le vandalisme ou la violence.
