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Par
Joël
Zoundi, Allafrica Burkina-Faso 8 Septembre 2006 La
section nationale de l'Association internationale francophone des aînés
(AIFA) a tenu, le 6 septembre 2006 une assemblée générale à
Ouagadougou. Le rapport moral et financier ainsi que les difficultés et
les espoirs ont été examinés par les participants. Les
personnes âgées du Burkina Faso souhaitent être maîtres de leur destin.
Handicapées par l'âge, elles doivent faire face aux maladies. C'est pour
apporter des solutions à leur problème commun qu'elles se sont regroupées
au sein d'une association. L'Association internationale francophone des aînées
(AIFA) est née pour résoudre ces difficultés. Au nombre des objectifs
que s'est fixée l'association, on retrouve la facilitation des
consultations pour les personnes âgées et la création de centres de
soins. Après
une année d'existence, les premiers responsables de l'Association ont
fait leur bilan d'activités. Il ressort du bilan qu'un partenariat
fructueux a pu être scellé avec un organisme hospitalier québécois. Les
personnes âgées de l'AIFA-Burkina ont de projets ambitieux mais l'argent
fait défaut. La présidente de la section du Burkina, Mme Alimata Salembéré
qui assure également la présidence au niveau international a expliqué
au cours de l'assemblée générale que les personnes âgées vivent
toutes, les mêmes problèmes. Ces problèmes sont surtout d'ordre
sanitaire : tension, diabète... Pour cela, elle affirme que l'Association
a un projet de création d'un centre de soins. Les
compétences ne manquent pas explique-t-elle, car «nous avons des médecins,
des cardiologues, des ophtalmologues». Ces compétences seront mises à
la disposition de l'Association. Le ministère de l'Action sociale et de
la Solidarité nationale aurait donné son soutien pour l'aménagement
d'un centre de soins. La
présidente de l'AIFA, Alimata Salembéré a invité les membres à
s'acquitter des cotisations. Le projet prévoit à terme mettre en place dans chaque secteur de Ouagadougou et des villes du pays un centre pour apporter des petits soins. La présidente Alimata Salembéré soutient que son association est confrontée à d'énormes difficultés. Le manque de moyen est la principale. Elle a lancé un appel aux bonnes volontés et au soutien d'organismes internationaux pour que l'association puisse mener à bien ses activités. Le manque de local a conduit l'AIFA à confier les médicaments reçus à la Croix-Rouge et à l'association «Génération solidaire». L'un des projets de l'AIFA-Burkina est aussi la création d'antennes régionales afin d'assurer le suivi rigoureux des projets. Les participants à l'assemblée générale ont salué la bonne gestion de la trésorerie. Cependant
quelques suggestions ont été faites pour plus d'efficacité. Les membres
ont été invités à s'acquitter de leurs cotisations. Les actions
futures de l'AIFA-Burkina consisteront à faire des plaidoyers en faveur
des autorit és coutumières, religieuses et politiques. La présidente a
informé les participants que l'AIFA-Burkina participera à la conférence
internationale de l'Association internationale francophone des personnes
âgées prévue à Paris du 8 au 10 novembre prochain. La Journée
internationale des personnes âgées célébrée tous les 1er octobre
connaîtra un cachet particulier. Alimata Salembéré appelle à la
mobilisation des membres pour la réussite de cette journée.
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