A l'occasion de la journée mondiale Alzheimer, vendredi 21 septembre, Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur de la création d'une structure nationale de recherche sur la maladie d'Alzheimer, lors d'un discours prononcé à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris.
"Je veux que le plan Alzheimer soit le début de la remise en ordre de la recherche française, a lancé le chef de l'Etat. Je demande à la commission [chargée de l'élaboration du Plan Alzheimer] d'examiner la possibilité de créer une structure nationale de recherche sur cette maladie. Cette structure, qui pourrait être un département d'un grand organisme de recherche médicale, aurait pour objectif d'attirer les meilleures équipes au plan international, dans une approche pluridisciplinaire", a-t-il précisé, ajoutant qu'"Il ne s'agit pas de créer une agence de plus, un 'machin' supplémentaire. Il s'agit au contraire de fédérer ce qui est aujourd'hui dispersé"."La recherche, voilà la grande oubliée des plans précédents. Sans test diagnostic validé, sans traitement, il n'y a pas d'arrêt possible de l'évolution de la maladie", a-t-il estimé.
UN "PLAN ALZHEIMER" LANCÉ LE 1ER JANVIER
Nicolas Sarkozy a ensuite évoqué les premières propositions que lui a remises, vendredi, la commission de onze membres (médecins, scientifiques, experts) qu'il a installée, le 3 septembre, sous la présidence du professeur Joël Ménard, afin qu'elle prépare un "plan" susceptible d'aboutir à la mise au point d'un traitement. Ses propositions finales seront rendues publiques au début du mois de novembre. Le "plan Alzheimer" sera lancé le 1er janvier.
Ce programme sera, en partie, financé par les ressources nouvelles apportées par la franchise médicale introduite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2008, qui doit être examiné à l'automne.
600 000 malades d'Alzheimer en France
Plus de cent ans après avoir été décrite par le médecin allemand Aloïs Alzheimer en 10906, cette maladie neurodégénérative qui entraîne une détérioration progressive des fonctions cognitives (attention, perception, mémoire...) reste incurable. Principale cause de dépendance lourde des personnes âgées, la maladie d'Alzheimer frappe environ 600 000 personnes en France (860 000 si l'on compte aussi les syndromes apparentés). - (Avec AFP).
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