Rosetta : un programme européen pour les nouvelles technologies contre la perte d'autonomie
Agevillage.com
8 novembre 2010
Europe
Tous les problèmes peuvent être résolus sauf celui du coût
Le projet Rosetta a commencé par une interrogation :“ les nouvelles technologies peuvent-elles aider les personnes atteintes par des maladies neurodégénératives, telle la démence ou la maladie de Parkinson, à garder une qualité de vie et rester dans leur propre maison et dans un environnement sécurisé ?”
Une partie du projet est développé en Allemagne, près de Francfort, où des chercheurs de l’institut Fraunhofer collectent toutes les informations nécessaires au contrôle du comportement des patients. Ces techniques sont bien
sûr intrusives, mais elle se préoccupent de respecter l'intimité du malade, mais aussi sa sécurité. Nul ne peut savoir qui fait quoi exactement, mais des capteurs détectent les mouvements en vue de deviner les comportements.
Le but est de mettre en place des détecteurs de mouvements qui suivent une personne âgée dans ses déplacements et réagissent en cas de mouvement anormal: une chute par exemple.
Des recherches ont également lieu aux Pays-Bas.
Des expériences menées dans les maisons de retraite permettent de tester des systèmes de surveillance qui rendent les personnes âgées plus autonomes. Un écran tactile permet aux malades atteints par la maladie d'Alzheimer de mémoriser des activités basiques. Quand l'heure du déjeuner approche, une alarme se déclencher et l'écran offre un pictogramme comme un morceau de pain qui rappelle l'heure de se nourrir. Ces systèmes sécurisent également les personnes âgées qui vivent seules en leur donnant le sentiment que quelqu'un veille sur elles.
A Blagnac, l'IUT de Haute-Garonne, a conçu une maison ou à partir d'un simple bip à l'entrée, l'évier et le lit se positionnent à hauteur d'une personne en fauteuil roulant. Si cette personne se lève la nuit, un chemin lumineux lui indique la route des toilettes. Des capteurs permettent aussi de savoir si le patient s'alimente normalement en ouvrant la porte de son frigidaire.
Les essais sur ces maisons “intelligentes” s'achèveront en 2012. Une nouvelle période démarrera ensuite dans trois pays européens. 30 maisons seront équipées de capteurs sensoriels et de technologies adaptées, contrôlés par un seul serveur.
Le problème des nouvelles technologies est leur coût.
Peu de personnes auront réellement les moyens de s'offrir pareils équipements. (Cf.
Robot Kompaï).
Seuls les entreprises, les groupements hospitaliers ou de maisons de retraite, voire les services à domicile pourront investir car ils récupèreront leur investissement en réduisant la masse salariale.
Le raisonnement serait "à quoi bon embaucher si des machines surveillent et gèrent les malades encore valides par exemple ? "
Quid de l'acceptation de ces technologies par les personnes fragilisées ?
Quid de leur place aux côtés des professionnels formés à leur utilisation ?
De nouvelles questions éthiques en perspective.
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