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En Finlande on garde les seniors dans la vie active

 

Leprogrès.fr

 

22 Septembre 2008

 

Finlande

 

La Finlande sert toujours d’inspiration à d’autres européens pour prolonger la vie active des salariés dépassant 55 ans.

Il y a dix ans, le gouvernement finlandais mettait en place un premier plan en faveur de l’emploi des seniors.

Le taux d’emploi des 55-64 ans a augmenté plus vite que dans tout autre pays de l’Union européenne, de 35,5 pour cent en 1994 à 55, 1 pour cent en 2007, sans atteindre les niveaux danois et suédois. L’âge moyen de départ effectif en retraite est passé de 57, 9 ans en 1995 à 58, 4 ans en 2007. « Les gens restent en moyenne deux ans et demi de plus en activité. Il y a un processus continu avec tous les acteurs (Etat, patronat, syndicats, médecine du travail) pour renforcer l’emploi des seniors. Beaucoup a été fait mais il reste des chantiers », dit-on au ministère de la Santé et des Affaires Sociales.

Face à un vieillissement démographique plus rapide que d’autres pays et à une raréfaction de main-d’œuvre, la Finlande (5,3millions d’habitants) s’est attaquée au problème de la fin des années 1990, après une grave crise économique. Entre 1198 et 2002, le gouvernement a lancé un plan pour l’emploi des 55-64 ans, présentant l’expérience comme une « richesse nationale » et mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de travail. Un autre programme a cherché, de 2003 à 2007, à augmenter l’attrait de la vie active. De multiples mesures pour le « vieillissement actif » ont préparé le terrain à la réforme des retraites de 2005, qui a instauré un âge de départ « flexible » entre 63 et 68 ans et des bonifications en cas de départ différé mais aussi durci les possibilités de retraite anticipée. Le ministre veut ainsi resserrer l’accès aux dispositifs d’invalidité.

L’un des architectes du programme initial, Juhani Ilmarinenm directeur de l’Institut de santé au travail, souligne que « construire une bonne politique de gestion des âges prend du temps et qu’il faut améliorer les conditions de travail (santé, ergonomie, formation du management, etc.) avant de réformer les retraites ». Chez Itella (Poste, logistique), où existent des programmes de « bien-être au travail», deux employés de 156 ans font du rameur et du vélo dans une salle en sous-sol. Si l’une, assistante, compte partir en retraite « vers 62-63 ans », l’autre, qui traite des données informatiques, penche pour « 60 ans à cause du stress ».

Dans le « succès finlandais », il est dur de « démêler l’effet de la croissance économique, de la réforme de la retraite anticipée et de la stratégie de vieillissement actif » observe une évaluation européenne, qui pointe par ailleurs un bond de 10 pour cent du taux de pauvreté des plus de 65 ans de 1996 à 2006.

Le pays n’a pas non plus réussi à réinsérer les chômeurs âgés dans l’emploi. Et « les entreprises se débarrassent surtout des seniors en cas de plan social. Mais ça change doucement », assure M. Ilmarinen.


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