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Prévention
: élaborer des plans "canicule", sur le modèle des plans "grands
froids"; prévoir, dans chaque établissement pour personnes âgées,
une salle climatisée ou rafraîchie. Alerte
: les préfets et les directions départementales des affaires sanitaires et
sociales (Ddass) doivent être au cœur du dispositif d'alerte
; moderniser les systèmes d'information des brigades de
sapeurs-pompiers et des services d'urgences des hôpitaux en les reliant
directement à l'Institut de veille sanitaire (IVS)
; établir au sein de l'IVS ou du ministère de la santé une
cellule "signalement de crises" joignable en permanence
; intégrer les associations de médecins libéraux effectuant des
visites 24 heures sur 24 dans
le réseau de collecte des informations.
Réforme des
administrations du ministère de la santé
: recentrer
la direction générale de la santé sur un rôle stratégique de définition
de la politique de santé publique en rendant l'IVS seul responsable de la
détection et de l'interprétation des crises sanitaires. Réforme des hôpitaux
: revoir l'organisation hospitalière en redonnant aux urgences une place à
part entière dans les pôles d'activité de l'hôpital
; instituer une véritable gestion prévisionnelle des fermetures
de lits ; favoriser une plus
grande polyvalence des effectifs de permanence pendant les périodes de
congés. Modernisation des systèmes
de soins :
reconnaître le caractère essentiel du rôle de la médecine de ville en
amont du système de soins. Réforme du secteur médico-social
: dresser
un état des lieux des maisons de retraite dans chaque département,
identifier les structures les plus en difficulté et suivre les mesures
effectivement mises en œuvre pour remédier à leurs carences
; augmenter le nombre de places en soins infirmiers à domicile. Prise en compte du vieillissement : développer la téléalarme au domicile des personnes âgées, en diminuant les tarifs, en la généralisant à tous les bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Copyright © 2004
Global Action on Aging |