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Aînés et problèmes d'alcool: 
un thème trop souvent tenu secret et oublié

Institut Suisse de prevention de l'alcoolisme et des autres toxicomanies

Suisse

8 novembre 2005


©Daniel Muster


Environ 73 000 personnes âgées de 65 ans et plus ont une consommation chronique d'alcool, à risque moyen à élevé, et mettent ainsi leur santé en danger. Comme leur dépendance reste souvent méconnue ou tolérée par leurs proches et par le personnel soignant, elles sont peu nombreuses à recourir à un centre spécialisé de consultation ou de traitement. La 9e Journée de solidarité avec les personnes touchées par l'alcool organisée le 17 novembre entend sensibiliser à ce problème important dont il devient de plus en plus urgent de se préoccuper au vu du vieillissement croissant de notre société. Les personnes âgées souffrant de problèmes d'alcool ne se font souvent pas remarquer. 

La plupart du temps, elles ont quitté le monde du travail et n'ont plus autant de contacts sociaux qu'avant. Par ailleurs, beaucoup de personnes âgées ont énormément de peine à parler de leur dépendance et plus encore à recourir à une aide professionnelle. En Suisse, 6,4% des aînés, soit environ 73 000 personnes, boivent d'une manière qui les expose à des risques moyens à élevés. Un risque moyen est encouru par une personne qui consomme en moyenne deux boissons standard par jour (femmes) ou quatre boissons standard par jour (hommes), le risque devenant élevé à quatre (femmes) ou six boissons standards (hommes) par jour. Des quantités importantes d'alcool nuisent très gravement à la santé des personnes âgées: leur liquide corporel étant moins volumineux, la même quantité d'alcool entraîne chez elles une concentration d'alcool nettement plus élevée que chez des personnes plus jeunes. 

Le risque de voir apparaître des effets nuisibles sous la forme de lésions organiques, d'accidents, de chutes, de troubles du sommeil et de troubles psychiques augmente d'autant.La Journée de solidarité du 17 novembreL'idée largement répandue qu'il ne vaut plus la peine d'entreprendre un traitement chez une personne âgée est fausse: d'une part, les chances de réussite d'un traitement sont plus grandes chez les patients âgés, qui sont par exemple moins nombreux à arrêter le traitement que les plus jeunes. D'autre part, les personnes de 65 ans ont statistiquement encore un quart de leur vie devant elles. Or le fait qu'une personne soit alcoolodépendante ou non durant cette période influence considérablement sa qualité de vie et celle de ses proches.La 9e Journée nationale de solidarité avec les personnes touchées par l'alcool, qui aura lieu le 17 novembre, entend sensibiliser le grand public à ce thème: «Aînés et problèmes d'alcool». 

Cette sensibilisation devrait permettre aux personnes touchées et à leur entourage de chercher et de trouver plus facilement un soutien professionnel. De nombreuses institutions actives dans les domaines de la prévention, du conseil et du traitement profitent de cette occasion pour faire connaître leurs prestations et les améliorer. La Fondation ISPA (Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies) publie, en collaboration avec ses partenaires, une brochure intitulée «Les aînés et l'alcool» qui propose des conseils pratiques permettant d'aider ces aînés. La Journée de solidarité est organisée conjointement par l'ISPA, le GREAT (Groupement romand d'études sur l'alcoolisme et les toxicomanies), le Fachverband Sucht, la Croix-Bleue et Ingrado (Centro di cura dell'alcolismo).


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