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La mortalité continue à baisser en Suisse

ATS

Confederation Helvetique

17 octobre 2005

La mortalité a continué à baisser en Suisse en 2001 et 2002. Cela résulte avant tout du recul des décès dus aux maladies cardiovasculaires et pulmonaires. Les taux de mortalité diffèrent fortement entre cantons et villes.

6% de morts violentes
En 2002, l'Office fédéral de la statistique (OFS) a dénombré 700 décès pour 100000 habitants chez les hommes et 440 chez les femmes. Ces taux étaient encore respectivement de 940 et 530 pour 100000 habitants en 1990. 

Pour l'ensemble de la population, 40% des décès sont dus à des maladies cardiovasculaires et 25% au cancer. Les premières frappent surtout les personnes de plus de 75 ans, le second celles de 45 à 75 ans. Les maladies de l'appareil respiratoire sont à l'origine de 7% des décès, alors que les accidents et autres morts violentes en causent 6%. 

Cirrhose en baisse
Dans sa statistique des causes de décès pour 2001 et 2002, l'OFS explique le recul général de la mortalité surtout par la diminution des cas de maladies cardiovasculaires. Les décès dus à un infarctus du myocarde ou à une attaque cérébrale sont aussi moins nombreux.

Le nombre des morts dues à un cancer de l'estomac baisse depuis plusieurs années. L'OFS constate en outre un recul frappant de la mortalité due à la cirrhose du foie et à l'asthme, mais ces affections ne représentent qu'une petite partie des décès. 

Cancers des poumons en hausse
Certaines pathologies provoquent toujours autant, voire plus de décès. Ainsi, le cancer des poumons tue toujours plus de femmes. Chez les hommes, le recul observé jusqu'à 1995 ne s'est pas poursuivi.

L'OFS observe aussi une hausse des cas de démence, y compris la maladie d'Alzheimer. Il l'explique notamment par l'accroissement de la population d'âge avancé et par une conscience accrue du problème.
Le nombre des maladies pulmonaires mortelles - bronchites, pneumonies, grippes - a en revanche nettement diminué en 2001 et 2002. Le nombre des décès dus au sida a également baissé.

La statistique des victimes d'accidents de la circulation a suivi une courbe particulière. Selon l'OFS, leur nombre a diminué de 1989 à 1994, puis légèrement augmenté jusqu'en 2000, avant de redescendre au niveau de 1995. 

Différences entre cantons et villes
Les taux de mortalité varient fortement entre les cantons. Il est supérieur de plus de 5% à la moyenne suisse dans des cantons comme Fribourg, Jura, Bâle-Ville, Neuchâtel et Valais. C'est le contraire dans les cantons de Bâle-Campagne, Genève et Tessin, notamment.

Dans les villes, les taux de mortalité sont particulièrement élevés à Fribourg, Bienne, La Chaux-de-Fonds, Bâle et Zurich. Ils sont inférieurs à la moyenne à Genève, Lugano, Zoug, Thoune et Lucerne.

Exil sanitaire
Selon l'OFS, la mortalité est généralement élevée dans les régions peu développées où la population est en baisse, car une majorité de personnes économiquement privilégiées et en bonne santé va s'établir ailleurs. Au contraire, la mortalité baisse là où la population étrangère est importante: ces personnes ont tendance à rentrer dans leur pays en cas de maladie.


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