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Le vieillissement plus rapide pour les solitaires 

 

Par Marion Garteiser, e-sante.be

 

29 Juin 2009

 

Belgique 

 

Vieillir, en soi, ce n'est problématique que quand le vieillissement s'accompagne de pertes motrices ou intellectuelles, et que la personne âgée perd petit à petit son autonomie. Des chercheurs viennent de montrer que le fait de maintenir une vie sociale active est un facteur clé dans un vieillissement en bonne santé.

Un réseau social, c'est important pour un bon vieillissement

Plusieurs études ont déjà montré que le maintien d'un réseau social fait partie des points commun des personnes qui vivent longtemps et en bonne santé. La démonstration inverse est maintenant faite: les personnes âgées qui sont solitaires connaissent un vieillissement moteur accéléré par rapport à celles qui ont une vie sociale active. 

Qu'est-ce qui change quand on maintient une vie sociale active?

Il existe différents signes de déclin ou de non-déclin moteur: diminution de la tonicité musculaire, de la coordination et de la dextérité. Pour le mesurer, les chercheurs ont fait effectuer des tests de force et d'équilibre, comme rester debout sur un pied, ou placer rapidement des clous dans une planche. Pour évaluer la vie sociale des personnes âgées, les chercheurs leur ont demandé de remplir un questionnaire: sorties au restaurant, bénévolat, visites à des amis ou de la famille, et participation à des services religieux faisaient partie des éléments pris en compte pour parvenir à une échelle de vie sociale en 5 points. Il faut ajouter que les personnes évaluées ne souffraient d'aucun problème de démence, ou de maladie de Parkinson. 

Quels résultats?

Au final, les résultats obtenus sont clairs: moins la vie sociale est riche, plus le vieillissement entraîne un déficit moteur. Les personnes séparées par un point sur l'échelle "sociale" avaient l'équivalent de cinq ans de vieillissement en plus au plan moteur, soit (selon les chercheurs toujours) un risque de mortalité augmenté de 40% et un risque de handicap augmenté de 65%. Il est donc évident que le fait de maintenir un réseau social fort n'est pas seulement important psychologiquement pour les personnes âgées, mais aussi au niveau de leur santé la plus concrète. Maintenir la solidarité entre générations est donc aussi une question de santé publique… 

 

 


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