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Les Slovaques cherchent à équilibrer secteurs publics et privés 

Par Martin Plichta, Le Monde Economie


13 octobre 2009 

Slovaquie

 

Profondément réformé au début de la décennie sous le gouvernement ultralibéral de Mikulas Dzurinda, le régime slovaque de retraite et d'assurance-maladie est menacé par la crise. Alors que l'économie croissait au rythme de presque 10 % ces dernières années, elle va probablement connaître un recul de plus de 5 % en 2009.

Le système de retraite repose depuis le 1er janvier 2005 sur trois piliers. Les assurés, dont les cotisations s'élèvent à 18 % des revenus (4 % sur le salaire et 14 % pour la part patronale) peuvent placer 9 % de cette somme dans la caisse d'assurance sociale d'Etat et 9 % dans l'un des cinq fonds privés de capitalisation. Le troisième pilier est constitué par des fonds complémentaires facultatifs, qui bénéficient néanmoins d'incitations fiscales. Plus de la moitié des assurés cotisent aux deux premiers piliers. Si tous ceux entrés sur le marché du travail avant 2005 peuvent continuer à verser l'intégralité de leurs cotisations à la caisse nationale - c'est plus avantageux s'ils sont à dix ou quinze ans de la retraite -, les nouveaux actifs doivent les partager entre fonds publics et privés.

Depuis son élection obtenue en 2006 grâce à un discours antilibéral, le gouvernement national-populiste du social-démocrate Robert Fico n'a eu de cesse d'essayer de revenir sur les réformes de ses prédécesseurs.

Vers un afflux de retraités

En vain. Il a dû abandonner son idée de réétatiser le système face aux menaces de procès forts coûteux avec les fonds privés, essentiellement étrangers. Toutefois, arguant du krach financier et boursier de l'automne 2008 qui, à défaut de menacer les dépôts, garantis par la loi, compromettait les rendements et donc les pensions versées à court terme, Bratislava a permis à tous les Slovaques de choisir de cotiser intégralement au système public.

Mais cette possibilité n'a été ouverte qu'entre le 15 novembre 2008 et le 30 juin 2009, le choix de cotiser aux fonds privés étant ensuite irréversible. Seulement 66 000 Slovaques en ont profité, soit la moitié du nombre espéré par le gouvernement. Celui-ci comptait en effet sur un apport important de nouveaux assurés pour doper les comptes de la caisse sociale d'Etat, qui va devoir affronter dans une dizaine d'années les départs à la retraite massifs de la génération du baby-boom de l'après-" printemps de Prague ".


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