Laurence Parisot, Présidente du MEDED a estimé, lors de sa conférence de presse mensuelle, que la France avait « tout à fait les moyens » de conserver sa note triple A. Elle a notamment cite la réforme des retraites comme un exemple de la capacité de l’Hexagone à se réformer.

Alors que l’agence de notation Moody’s a mis sous surveillance la France, Laurence Parisot, patronne du Mouvement des Entreprises de France a exprimé son point de vue lors de la conférence de presse mensuelle. « On a tout à fait les moyens de conserver la meilleure note. Le chemin pour le faire est connu, il faut le prendre. Mais il ne faut pas être dans le déni du risque, le risque existe », a-t-elle déclaré.

Laurence Parisot estime que ce « qui peut faire douter les investisseurs », c’est la capacité de nous réformer », a-t-elle poursuivi, s’appuyant sur la réforme des retraites de 2010 et le report progressif de l’âge légal et de celui du taux plein de 62 ans a 67 ans.

Mais selon elle, « si certains partis maintiennent leur idée d’un retour de la retraite a 60 ans, c’est tout à fait préjudiciable ». La chef de file du MEDEF faisait ainsi allusion au projet du parti socialiste pour les élections présidentielles de 2012 et à la proposition de François Hollande sur ce sujet, exprimée lors des primaires du PS.

« Il faut profiter de la campagne présidentielle pour afficher clairement un engagement d’assainissement de nos finances publiques et qu’à cette occasion, on puisse débattre des reformes structurelles qui nous permettront de respecter cet objectif de zéro déficit », a-t-elle ajouté.

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