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Les nouvelles technologies : une aide pour les personnes dépendantes

 

Seniorscopie.com

 

24 Novembre 2008

 

Australie

 

Face à la vague vieillissante des baby-boomers, on innove du côté des nouvelles technologies. Des outils peuvent rappeler à une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer qu'elle doit prendre ses médicaments. Des outils simplifiés peuvent permettre de communiquer par vidéo pour les personnes isolées. Plusieurs centres font des études mais ils sont encore sceptiques sur les chances d'acceptation de ces machines par les aînés.


Lorsque la mère de Brad et Peter Freeman a été diagnostiquée atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle a dû quitter sa maison. Elle est désormais à Sydney, dans un établissement spécialisé. Les frères Freeman vivent en Tasmanie. L'un est psychologue et l'autre graphiste. Ils ne peuvent pas rendre visite à Mme Freeman chaque jour. Ils ont eu l'idée d'utiliser les nouvelles technologies pour rester en lien avec leur mère. Elle a peu de connaissances en informatique, ils ont donc inventé un outil facile d'utilisation.

 

 "Nous voulions utiliser quelque chose de très simple, un écran accroché au mur pour avoir des conversations vidéo, lui montrer des photos, lui faire écouter de la musique qu'elle aime". 

 

Mme Freeman a très vite apprécié ce système. Ils ont nommé cet outil Assistive Independent System et il sert aux personnes qui ne sont pas familières avec les ordinateurs. Les frères Freeman espèrent que ce prototype sera commercialisé et qu'il aidera d'autres personnes. Par exemple cela peut permettre de rappeler aux gens atteints d'Alzheimer les choses qu'ils doivent faire quotidiennement et cela soulage le travail des infirmières. 

 


Les progrès très attendus pour les soins des personnes âgées 


Au Japon, les chercheurs travaillent sur un robot destiné aux personnes âgées, aux Etats-Unis, ils font des recherches sur un ordinateur basé sur une intelligence artificielle. L'invention des frères Freeman est une des sept applications qui est en train de se développer dans le monde.


D'ici 50 ans, le nombre de personnes de plus de 60 ans passera de un pour dix à un pour cinq. Le potentiel des nouvelles technologies pourrait être une des solutions pour que les gens restent indépendants le plus longtemps possible. On estime que 100 000 personnes de plus de 85 ans seront atteintes de démence en Australie en 2015. Les maladies neuro-dégénératives augmentent avec l'âge. 
Les progrès technologiques sont très attendus pour les soins des personnes âgées. Cependant, il faudra attendre encore un laps de temps avant qu'elles entrent dans le quotidien des personnes âgées. Le prix et le temps sont deux barrières qu'il faudra pousser doucement.

 


Le contact pour faire reculer dépression et démence 


Les technologies ont été développées. Maintenant, il est nécessaire de faire des recherches afin de savoir quels produits sont les plus adaptés, lesquels vont se développer dans le futur... Il existe également un centre à Dublin : le Tril (recherches technologiques pour rester indépendant) qui a ouvert en janvier 2007. C'est le fruit d'une collaboration entre trois universités et la multinationale Intel. Ce centre développe des technologies innovantes pour aider les personnes au quotidien. Il est spécialisé dans trois domaines : la prévention des chutes, les maladies neuro-dégénétatives et la communication de proches via les nouvelles technologies. 

Par exemple, les chercheurs ont inventé des machines qui permettent de déceler si une personne a des risques de chuter. Les réseaux de communications via le web pourront permettre aux personnes âgées isolées de rester en contact avec d'autres personnes. Ces personnes sont souvent sujettes à la dépression, voire à la démence. Le contact est un élément bénéfique face à ces maladies. 

 


Des outils qui entreront difficilement dans les moeurs


En dépit d'un grand marché potentiel, la commercialisation de gadgets n'est pas le but du Tril. Les chercheurs souhaitent être sûrs que leurs technologies soient utiles dans le domaine de la santé et que leur production ne soit pas seulement réalisée dans un but commercial. C'est pour cela qu'ils finalisent leurs projets et font des études avant de les mettre sur le marché. Il y a 70 personnes qui travaillent à la Tril : des médecins, des psychologues, des scientifiques, des anthropologues et des ingénieurs en nouvelles technologies. L'interdisciplinarité permet une meilleure cohérence des projets. Le Pr Barraclough se questionne, il ne sait pas si les nouvelles technologies pour aider les personnes âgées seront facilement acceptées. Les aînés ne sont pas nés avec l'informatique, ils n'auront peut être pas envie de côtoyer ce monde inconnu. Après une étude, les avis sont partagés, certaines personnes âgées sont plutôt pour si cela leur permet de rester chez elles. D'autres préfèrent avoir une infirmière et être dans un établissement spécialisé. Les chercheurs de la Tril s'interrogent : est ce que ces nouvelles technologies vont répondre aux attentes des baby-boomers ?

(The Sydney Morning Herald, 13/11/2008 : "Age of the caring robot")


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