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Unités alzheimer : Le Gers se defend bien


Sud Ouest.com 


18 Mai 2009


France


Depuis plusieurs années, avec la recrudescence du nombre de personnes âgées atteintes par la maladie d'Alzheimer et autres pathologies associées, une nouvelle forme d'hébergement a vu le jour dans les maisons de retraites, sous le nom d'Unités de soins Alzheimer (USA). Contrairement à ce que l'on pourrait penser, on ne trouve pas uniquement ces unités dans les grandes villes. Pour Geneviève Broussy, de France Alzheimer, l'évolution de la prise en charge dans le département va dans le bon sens : « Actuellement, le Gers a un taux d'encadrement suffisant et les solutions proposées sont bien adaptées aux profils des patients. »

Il est cependant important de préciser que ces USA ne s'adressent pas à toutes les personnes atteintes par la maladie, comme l'explique Brigitte Bonneau, directrice ajointe du service Handicap dépendance du Conseil général, chargée du suivi des établissements pour personnes âgées et handicapées : « Alzheimer est une maladie évolutive. Dans les premiers temps, les personnes peuvent vivre de façon relativement normale. Le placement en Unité de soins Alzheimer ne devient nécessaire que lorsque des troubles du comportement apparaissent (violences, fugues...). De la même façon, lorsque les personnes entrent dans une phase d'apathie, qu'elles ne communiquent plus, elles n'entrent plus dans ce cadre et peuvent réintégrer un hébergement traditionnel. Les USA ne sont donc pas une solution miracle. »


Développement gersois

En plus de la sécurité qu'elles apportent, les USA permettent également une réflexion continue entre les équipes soignantes, les médecins traitants et les familles, afin de s'adapter à chaque résidant de manière personnalisée.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, on ne trouve pas uniquement ces unités dans les grandes villes. À ce jour, sept maisons de retraites du Gers proposent de telles structures : les maisons de retraite de l'hôpital de Lombez (16 places) et de Nogaro (26 places), l'Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) Les Magnolias du Houga (16 places), Les Mille soleils de Marciac (19 places) et la résidence Alliance de Cologne (40 places). À Auch, Les jardins d'Agapé (30 places) et Les jardins auscitains (10 places) accueillent aussi des patients atteints d'autres pathologies qu'Alzheimer.

Plusieurs sont également en projet à plus ou moins long terme. D'ici le mois de juin, la maison de retraite de l'hôpital de Vic-Fezensac ouvrira progressivement deux USA, Les Couleurs, de 11 et 9 places, ainsi que trois lits destinés aux accueils temporaires et deux pour l'accueil de jour ou de nuit. À Fleurance et Masseube, les deux nouveaux Ehpad, qui devraient voir le jour d'ici l'été 2010, proposeront respectivement 14 et 12 places en USA.

Encadrement suffisant

Enfin, des réflexions sont engagées dans quelques établissements de Mirande, Auch, Condom, Eauze, Riscle et Plaisance, mais rien n'est arrêté pour l'instant.

Au-delà de ces unités spécifiques, existent aussi plusieurs accueils de jours tels que le Relais Cajou à Auch, ou ceux proposés dans les hôpitaux de Fleurance, Vic-Fezensac et prochainement de Gimont, qui proposent diverses activités et ateliers (mémoire, gym douce, arts plastiques, etc.).

Pour Geneviève Broussy, de France Alzheimer, l'évolution de la prise en charge dans le département va dans le bon sens : « Actuellement, le Gers a un taux d'encadrement suffisant et les solutions proposées sont bien adaptées aux profils des patients. »

Le projet Maïa testé dans le Gers 

Depuis le mois de février dernier, le Gers fait partie des 17 sites sélectionnés par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) pour participer à l'expérimentation « Maïa ».

Cette dernière a été placée sous la responsabilité de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH 32). Elle va permettre de préciser les concepts, procédures et nouveaux métiers nécessaires pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer vivant encore à leur domicile, ainsi que l'aide en direction de leurs proches.

Un comité stratégique a été mis en place pour permettre aux professionnels et partenaires de réfléchir ensemble pour coordonner les différents acteurs, ainsi que sur la notion de « cas complexes ». Des actions spécifiques auprès des malades seront également organisées dès le mois de juin.


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