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Des troubles de mémoire annoncent-ils Alzheimer ? 


Par Jean-Luc Nothias, Le Figaro

10 mai 2010 

France

 

Non. Les causes des troubles de la mémoire sont très nombreuses. Nous les avons tous connus après un repas bien arrosé ou pendant un épisode de fatigue, régressant après une nuit de repos ou quelques jours de vacances. Il peut aussi se produire une perte brutale des souvenirs d'une courte période, qui survient sans prévenir et sans cause apparente, qui dure quelques heures et ne laisse d'autre séquelle que l'oubli des faits survenus pendant cette période.

Parfois pourtant, la personne, souvent âgée, se plaint de troubles de mémoire persistants qui font redouter une maladie d'Alzheimer. C'est la cause de 50 % à 70 % des démences, dont le nombre est estimé à 5 % des personnes de 70 à 80 ans, augmentant jusqu'à 20 % de 85 à 90 ans. Aux troubles de la mémoire s'ajoutent parfois d'autres manifestations : la personne se perd ou s'isole. Pour autant, elle n'est pas toujours atteinte de maladie d'Alzheimer, et son médecin traitant peut parfois faire disparaître rapidement les troubles.

La confusion mentale est fréquente chez les personnes âgées. Souvent anxieuses, elles sont désorientées dans le temps et l'espace (elles ont oublié la date, se croient dans une autre maison…). Les causes en sont très nombreuses, en particulier le surdosage de médicaments ; il suffit que le médecin réduise les prescriptions au strict nécessaire et la confusion régresse en quelques jours. Dans d'autres cas, il demande des examens complémentaires ou fait appel à un neurologue.

La dépression est une autre cause de troubles de la mémoire simulant une maladie d'Alzheimer. La personne ressent une fatigue intellectuelle, n'arrive pas à se concentrer. Ses pensées sont ralenties, tristes. Dans ce cas, le recours au psychiatre s'impose. Il dispose de traitements efficaces rapidement. Les choses ne sont pourtant pas toujours simples : une confusion mentale ou une dépression peuvent révéler effectivement une maladie d'Alzheimer. Le suivi du malade permettra de trancher.

Aide psychologique 

En cas de doute, le médecin traitant adresse le patient à l'une des consultations mémoire réparties sur l'ensemble du territoire dans le cadre du plan Alzheimer. Établissant avec ce médecin un partenariat assurant au patient un suivi optimal, elles associent au minimum un médecin spécialiste (neurologue, gériatre ou psychiatre) et un psychologue. Le bilan, réalisé soit sans hospitalisation (une à trois séances) soit en hôpital de jour, comprend des examens psychologiques, biologiques et radiologiques. Si rien n'est décelé, il s'agit de symptômes bénins. Une aide psychologique est alors proposée. Le bilan peut aussi montrer ce que l'on appelle un «trouble cognitif léger» : le bilan n'est pas normal, mais les troubles sont insuffisants pour parler de démence. 

Le pronostic dépend de l'âge (il est meilleur chez les personnes peu âgées) et du type des troubles. Mais, on sait que 30 % à 50 % de ces malades évolueront vers la démence dans les dix années suivantes. Enfin, le diagnostic de démence est parfois porté dès le premier bilan : il existe des troubles de la mémoire majeurs, des anomalies cognitives sévères (difficultés de programmation, d'abstraction…), des troubles du langage… qui retentissent sur la vie sociale. Reste à affirmer qu'il s'agit bien d'une maladie d'Alzheimer et non d'une autre forme de démence, parfois curable.

Les Centres mémoire de ressources et de recherche reçoivent les patients qui nécessitent une expertise approfondie. Ce sont eux, notamment, qui explorent les diagnostics complexes, les démences rares à la recherche d'une origine génétique, coordonnent les essais thérapeutiques et effectuent les recherches pour mieux comprendre le mécanisme de la maladie, permettre un diagnostic précoce et trouver de nouveaux traitements.

France : Do Losses of Memory Announce Alzheimer Disease ?

According to the professor Jean Jacques Hauw, who is a member of the French national medicine academy, losses of memory are not an annunciating sign of the Alzheimer disease. For instance, it can be related to stress or tiredness. Among older people, memory looses are also common, and are sometimes due to an excessive dose of medicines, or to nervous breakdown, but are not always linked to Alzheimer.

Des troubles de mémoire annoncent-ils Alzheimer ?

D’après le professeur Jean Jacques Hauw, qui est membre de l’académie nationale de médecine, les pertes de mémoire ne sont pas obligatoirement un signe annonciateur de la maladie d’Alzheimer. Elle peuvent être liées a la fatigue ou au stress. Chez les personnes âgées, elles sont souvent en lien avec des surdoses médicamenteuses et parfois avec des dépressions nerveuses.


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