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Cancer du poumon: pas de limite d'âge pour les traitements


Sciences et Avenir

7 juin 2010

France

 

Une étude française présentée au congrès mondial de cancérologie montre que les personnes âgées peuvent bénéficier des mêmes chimiothérapies que les autres malades, contrairement aux idées reçues.

Pour les seniors atteints d’un cancer du poumon, l’âge n’est plus un obstacle pour la mise en route d’un traitement. La bonne nouvelle est venue d’une étude française présentée au congrès de l’Asco sous la direction du Dr Élizabeth Quoix, pneumologue à l’hôpital de Strasbourg. Son travail démontre que des chimiothérapies peuvent tout à fait être administrées à des personnes atteintes de cancer du poumon et âgées de 70 à 89 ans.

«Longtemps on a cru qu’il ne fallait pas dire aux seniors qu’ils avaient un cancer, qu’il ne fallait pas non plus leur donner les mêmes doses qu’aux autres patients et que de toute manière ils étaient moins sensibles aux chimiothérapies» commente le Pr Jean-François Morère, chef de service oncologie à l’hôpital Avicenne de Bobigny (93). Autant d’idées reçues battues en force par le travail alsacien. 

Les septuagénaires et octogénaires qui ont reçu une bithérapie associant des injections hebdomadaires de paclitaxel et de carboplatine les ont bien supportées. Un an après, 45% des patients étaient toujours en vie alors qu’ils n’étaient que 27% dans un autre groupe ayant reçu par précaution une monothérapie plus simple. Cette association taclitaxel-carboplatine va donc rapidement devenir le standard de traitement dans ce groupe d’âge considéré à tort comme fragile. 

Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour l’oncogériatrie, même si la surveillance de ces patients doit être intensifiée en raison de la lourdeur toujours bien réelle des traitements. D’ailleurs, de plus en plus de services d’oncologie se dotent de gériatres qui apprécient l’état général des patients en lien avec les oncologues afin de discuter des modes d’administration et des doses des chimiothérapies.

 

«Finalement, ce n’est plus l’âge de l’état civil qui compte mais l’âge physiologique», insiste le Pr Morère. Rappelons que 50% des patients atteints de cancers du poumon ont plus de 65 ans.


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